jeudi 26 juillet 2018

Géo-topographie et anthroponymie féminine dans les Lais de Marie dite « de France » : Fresne et Codre, Guildeluec et Guilliadun


 A la lecture des Lais de Marie, on découvre aisément ce qui pourrait bien être une des principales clés de son œuvre et qui touche aussi bien aux aspects de forme que de fond : la  dualité. Ainsi, par exemple, a-t-on pu écrire à propos d’Eliduc : « Tout le poème en effet est sous le signe du chiffre deux »[1]. Leurs titres eux-mêmes, – car la particularité des lais de Marie est non seulement qu’ils reçoivent un titre, mais encore que celui-ci est explicité ou commenté[2] –, reflètent à plusieurs reprises cette dimension duelle dans laquelle on a voulu à l’occasion reconnaître une forme de « duplicité », dans le lai d’Eliduc, aussi bien que dans celui de Chaitivel : «  dédoublement de la narration suivant le point de vue, double engagement des héros ou dualité des interprétations. Au sujet d’un troisième lai, Bisclavret, on a parfois opéré un rapprochement entre son double titre et la double nature du héros, mi-homme, mi-loup »[3].

Cette dualité s’incarne avant tout à travers des personnages féminins que le destin a placés dans des situations inextricables, – lesquelles pourraient bien rendre compte de certaines expériences de vie de Marie[4] –, et revêt une configuration qui atteint au paroxysme dans le lai de Fresne[5] : l’héroïne éponyme, abandonnée à sa naissance, ignore qu’elle a une sœur jumelle, appelée Codre, avec laquelle elle se retrouve involontairement en concurrence pour épouser un seigneur du pays de Dol nommé Goron. Ici, l’interprétation par la mythologie ne s’impose pas, car «  la gémellité semble plus indiquer un lien puissant entre les deux sœurs, voire même, symboliquement, une seule personnalité dédoublée, hypothèse qui peut être renforcée par la proximité entre leurs deux noms, la différence et la complémentarité pouvant également s’exprimer par le genre masculin de Fresne et le genre féminin de Codre » [6] ; en outre, « l’allusion explicite au coudrier porteur de fruits et au frêne qui n’en a point semble plutôt renforcer les différences de statut social entre Fresne, enfant abandonnée dans un couvent, et sa jumelle qui possède la dignité nécessaire à un fructueux mariage »[7]

Reprenant en partie la suggestion d’Arthur de la Borderie, qui proposait de reconnaître dans le sujet de Fresne « simplement une aventure domestique d'une famille du pays de Dol, dont on a fait un lai »[8], Elizabeth A. Francis a jadis souligné combien en effet « cet épisode, refaçonné par Marie, concernant une nouvelle Cendrillon, paraîtrait susceptible de divertir les maisons portant le même nom »[9] : à Saint-Méloir-des-Ondes, ancienne paroisse de l’évêché de Saint-Malo, mais distante d’une quinzaine de kilomètres seulement de Dol, dont au demeurant l’influence s’exerçait localement au travers de son régaire de Châteauneuf, on trouve les lieux-dits Le Frêne et La Coudre, que Marie aurait ainsi intégrés à son récit ; mais s’agissait-il de la reprise d’éléments déjà présents dans une anecdote venue à sa connaissance ou bien d’un artifice destiné à provoquer chez les lecteurs et les auditeurs du poème un certain « effet de réel » ?

 Il n’est évidemment pas possible de trancher de façon certaine et définitive. Cependant, en appliquant à Fresne, comme nous l’avons proposé naguère pour Guigemar[10], une « lecture historique croisée » dont nous avons emprunté la méthodologie au regretté Jean-Christophe Cassard[11], nous pensons que le témoignage de Marie pourrait contribuer à éclairer les origines de la seigneurie de Châteauneuf de la Noë, que nous voyons aux mains des Derval-Rochefort à la fin du XIIIe siècle[12] ; mais cette question nécessite le développement d’une approche spécifique, qui dépasse de beaucoup le cadre de cette notule[13].

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Le lai d’Eliduc[14] mérite lui aussi une attention particulière : de même que les essences de bois, qui ont respectivement donné leur nom à Fresne et Codre, permettent, comme on l’a dit, de rapprocher et en même temps d’opposer symboliquement les jumelles « dépareillées », les noms de Guildeluec et Guilliadun, lesquelles sont les véritables héroïnes de ce lai aux dires de Marie[15], présentent une certaine « similitude » qui laisse présager « une forme d’union supérieure » entre elles[16] ; mais au-delà de cette homophonie partielle, ou plus exactement de cette « paronomase »[17], peut-on connaître l’origine de ces noms et évaluer leur charge symbolique ?

Un mot d’abord de l’éponyme masculin du lai. Le rapprochement d’Eliduc avec Elisuc, – forme « acclimatée » du nom biblique Elisée comme on le voit chez un abbé de Landévennec vers le milieu du XIe siècle[18], – ne s’impose pas : il nous paraît préférable de privilégier une composition dans laquelle est entré le vieux-breton litoc, « celui qui est fêté, à qui l’on fait bon accueil », attesté en tant qu’anthroponyme dès la seconde moitié du IXe siècle[19], à l’instar du composé Daliduc (avec da, « bon », conservé en gallois), qui figure dans le cartulaire de Quimperlé au tournant des XIe-XIIe siècles[20] ; ce dernier nom pourrait bien d’ailleurs, en raison d’une fausse coupe, être justement à l’origine de celui d’Eliduc (Daliduc > Aliduc > Eliduc), comme le confirme le nom porté par Aliduc de Tintagel que Geoffroy de Monmouth compte au nombre des vassaux d’Arthur[21]

En revanche, Guildeluec et Guilliadun ne figurent pas dans le  répertoire anthroponymique breton : on a supposé que Guildeluec pouvait avoir été formé avec guil, « modeste », et deluec, « apparence », pour rendre compte expressément du rôle du personnage concerné dans le lai d’Eliduc ; mais le nom Guilliadun a jusqu’ici résisté à toute interprétation : peut-être, à l’instar de Fresne et Codre, a-t-il été emprunté à la géo-topographie locale ? Dans ce cas, c’est vers l’ouest de la péninsule, au sein de la vaste principauté contrôlée à son époque par les vicomtes de Léon, que nous devons suivre Marie, dont les accointances avec la dynastie vicomtale étaient manifestes. 

Le récit qui sert de toile de fond au lai de Guigemar fait en effet longuement état de la guerre qui opposa Guyomarc’h, fils du sire de Léon (Liün) et fidèle vassal du duc Hoël (Hoëls), à un seigneur du pays nommé Mériadec (Meriadu), dont le chastel vaillant e fort dominait, avant sa ruine, un port de mer[22]. Voilà qui n’est pas sans rappeler la situation décrite par l’hagiographe de saint Goëznou, qui situe un certain lieu-dit *Kermériadec dans la paroisse côtière de Plougoulm, au bord du fleuve *Guilidon (juxta fluvium Guilidonam in finibus Plebis Columbe, in loco qui adhuc dicitur Castrum Meriadoci)[23] ; impression renforcée par le passage correspondant dans le poème connu sous le titre de  Livre des faits d’Arthur où il est explicitement question d’un « château à demi-écroulé » (in fine plebis quam vestra Columbe/lingua vocat plebem, juxta Guilidonis, amenum/flumen semirutum castellum Meriadochi)[24]. Dans le prolongement de l’œuvre de Geoffroy de Monmouth, l’auteur de la vita de Goëznou et le poète du Livre ont identifié le lieu en question avec le premier établissement continental du fameux Conan Mériadec ; mais la formule semirutum castellum Meriadochi, démarquée peut-être de Tacite, résonne comme l’écho de la destruction du château, suivie de la mort du seigneur du lieu, rapportées par Marie dans son poème (le chastel a destruit et pris/e le seignur dedens occis)[25]. Par ailleurs, si Plougoulm n’a conservé aucun vestige archéologique non plus que toponymique de ce « château », il existe, dans la commune limitrophe de Tréflaouenan, un lieu-dit Kermériadec, attesté sous cette forme dès 1592[26] ; mais la topographie, en particulier l’éloignement de tout fleuve et plus encore de la mer, n’incline guère à l’identifier avec l’endroit décrit successivement par Marie, par l’hagiographe de Goëznou et par l’auteur du Livre. Il faut donc envisager la possibilité qu’il ait existé dans les parages plusieurs toponymes contenant le nom Mériadec, comme il se voit aussi de l’autre côté de la rivière de Morlaix, à Plougasnou, dans la partie du Trégor passée au XIIe siècle sous le contrôle des vicomtes de Léon, où se trouvait Traon Meriadec, le « val de Mériadec »[27] ; à noter également, à environ un kilomètre de là, le lieu-dit Kerdalidec[28], lui-même à quelques 500 mètres de Kervescontou, relais local de l’autorité vicomtale.

On a fait remarquer que le nom *Guilidon (Guilidona, -ae ou plutôt Guilido, -onis[29]) « pourrait bien être un doublet du Guildo, noté portus de Guelidou en 1249 et 1304. A défaut de nous donner la clé de l’hydronyme, ce toponyme tend du moins à en confirmer la sincérité » ; s’agissant de l’identification du cours d’eau concerné, « on a le choix entre le Guilliec et l’Horn. On serait tenté en vertu de l’analogie des deux premières syllabes de choisir le premier, d’autant que le nom du second paraît se rattacher à une strate hydronymique très ancienne »[30]. Sans remettre en cause ce dernier constat, notre propre choix se porte néanmoins plutôt sur l’Horn, dont l’autre nom, Glezon, attesté en 1555, 1629 et encore en 1753[31], pourrait prolonger celui de *Guilidon (> *Guildon, *Glidon > *Gledon). Comme le port du Guildo, sur l’Arguenon, dans la commune de Créhen, mais aussi comme le Guildo, en Plélo, village disparu qui avait donné son nom à une portion de la vallée de l’Ic, ou bien encore comme le toponyme le Gueldo, en Guégon, à proximité d’un affluent indirect de l’Oust, *Guilidon doit sans doute pouvoir être partiellement expliqué par l’adjectif don, « profond », appliqué ici à un terme obscur guili ou gueli, dans lequel il faut peut-être reconnaître la forme mutée du vieux-breton kili (disparu dans la langue moderne), « bosquet, bocage », et dont la postérité toponymique est abondante, s’agissant en particulier des noms Quilliec, Guilliec, Quillioc, Guillioc, Quillec, Guillec, Quilloc, Guilloc[32] ; mais on ne peut exclure avoir affaire au mot désignant un « lit », qui aurait été employé métaphoriquement avec le sens de « vallée ». 

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Si donc l'on admet qu’il a existé, dans les terres contrôlées, des deux côtés de la baie de Morlaix, par les vicomtes de Léon, des traditions relatives à un personnage nommé Mériadec, dont le lai de Guigemar raconte l’histoire, il faut envisager la possibilité, s’agissant du nom Guilliadun, d’un nouvel emprunt par Marie à la géo-topographie locale car, au-delà de toute discussion de nature philologique ou linguistique, ce nom présente avec l’hydronyme *Guilidon une incontestable ressemblance. Peut-on formuler corollairement l’hypothèse qu’une certaine proximité homophonique entre le nom de Guildeluec et l’hydronyme Guilliec/Guillec ait pu, là encore, influer sur le choix de Marie ? En examinant la dimension symbolique du lai d’Eliduc, il nous semble que « l’homme aux deux femmes »[33] apparaît au moins tout autant comme la victime consentante d’un véritable « enserrement » amoureux : on voit ainsi que les sentiments que lui portent, respectivement et singulièrement, Guildeluec et Guilliadun, finissent par confluer dans une passion unique, à l’instar de l’estuaire où se mêlent les eaux du Guillec et du *Guilidon entre lesquelles, sur toute une partie de leurs cours, se resserre le territoire paroissial de Plougoulm. En tout état de cause, comme pour le lai de Fresne et quand bien même l’effet recherché s’avère incontestablement différent, surgissent les mêmes interrogations : s’agissait-il d’éléments déjà présents dans une anecdote venue à la connaissance de Marie ou bien d’une volonté délibérée de sa part de faire écho dans son récit à des lieux connus de son public ?


André-Yves Bourgès





[1] Jacques Ribard, « Le lai d’Eliduc : étude thématique », Mélanges de langue et littérature françaises du Moyen Âge et de la Renaissance à offerts à Charles Foulon, t. 1, Rennes, 1980, p. 197.
[2] Sylvie Meyer, « Entre titre et texte: la double nomination de Bisclavret, Laustic et Chievrefoil de Marie de France », Medioevo romanzo, t. 2 (2011) n°2, p. 241.
[3] Ibidem, p. 243.
[4] On a  proposé d’identifier Marie avec la comtesse de Champagne, patronne de Chrétien de Troyes, avec l’abbesse de Shaftesbury, demi-sœur du roi Henri II Plantagenêt, avec une religieuse de Reading, avec Marie de Meulan, mariée à Hugues Talbot, ou encore avec l’abbesse de Romsey, fille du roi Etienne de Blois. La première de ces hypothèses a fait long feu et paraît désormais abandonnée par tous les chercheurs ; celle qui a connu le succès le plus durable, depuis l’article d’Urban T. Holmes en 1932 jusqu’à la contribution de Yolande de Pontfarcy en 1995, en passant par les notes et travaux de Rogers D. Whichard (1950), Philip N. Flum (1961), Peter R. Grillo (1988), concerne Marie de Meulan. Cependant, Carla Rossi dans sa « Brevi note su Marie de Meulan (~1000-1060), un'improbabile Marie de France »,  Critica del testo, t.  7 (2004), n°3, p. 1147–55, a fait justice de cette assertion, qui pose un insoluble problème de chronologie ; mais c’est pour substituer à Marie de Meulan un personnage jusque-là dédaignée par les chercheurs, Marie, abbesse de Barking et sœur de Thomas Becket. En tout état de cause, l’hypothèse Marie de Meulan réfutée de manière péremptoire, les autres candidatures doivent faire l’objet d’un nouvel examen, à l’exception sans doute de celle concernant la religieuse de Reading, qui n’est plus soutenue. Des trois abbesses dont il est question, c’est celle de Romsey qui recueille nos suffrages, comme nous l’avons déjà indiqué, voici plus de vingt ans, dans notre article « L’expansion territoriale des vicomtes de Léon à l'époque féodale », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. 126 (1997) p. 371-372, et comme nous nous proposons de l’expliquer dans un travail à venir sur « Marie, dite ‘’de France’’ ».
[5] Lais de Marie de France traduits, présentés et annotés par Laurence Harf-Lancner, texte par Karl Warnke, 2e éd., Paris, 1992, p. 88-115.
[6] Céline Zufferey et Florian Mottier, « Fresne ». Marie de France, p. 7 [en ligne à l’adresse : https://www.academia.edu/6548143 (consulté le 26 juillet 2018)].
[7] Ibidem, p. 8.
[8] A. de la Borderie, Histoire de Bretagne, t. 3, Rennes-Paris, 1899, p. 223.
[9] E.A. Francis, « Marie de France et son temps », Romania, t. 72 (1951) n°285, p. 92.
[10] Patrick Kernévez et André-Yves Bourgès, « Généalogie des vicomtes de Léon (XIe, XIIe et XIIIe siècles) », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. 136 (2007), p. 166, n. 64.
[11] J.-C. Cassard, « Propositions pour une lecture historique croisée du Roman d'Aiquin », Cahiers de civilisation médiévale, 45e  année, n°178 (avril-juin 2002), pp. 111-127.
[12] L’article de Frédéric Morvan, « Au coeur de l’entourage des ducs de Bretagne, Thibaud de Derval (vers 1280-vers 1330), vicomte de Donges, seigneur de Rochefort », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. 87 (2009), p. 5-47, n’apporte malheureusement aucun élément sur les circonstances de la fondation de cette seigneurie et sur sa dévolution.
[13] Nous avons rappelé brièvement dans notre travail sur « Noyal et Neuillac en Bretagne » [en ligne : https://www.academia.edu/37092882/] l’intéressante hypothèse, que nous ne suivons pas, formulée par Michel Brand’honneur, Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes. Habitat à motte et société chevaleresque (XIe-XIIe siècles), Rennes, 2001, p. 106-108, qui préconise l’identification de ce « château neuf » avec le castellum dont le comte Eudon et sa sœur Adèle, abbesse de Saint-Georges de Rennes, autorisent sous conditions l’édification in Nulliaco.
[14] Lais de Marie de France…, p. 270-327.
[15] Ibidem, p. 270 : Eliduc fu primes nomez/mes ore est li nuns remuëz/kar des dames est avenu/l’aventure dunt li lais fu.
[16] J. Ribard, « Le lai d’Eliduc…», p. 198.
[17] Anne  Berthelot, Histoire de la littérature française du Moyen Âge. Bibliographie revue et complétée par Françoise Laurent, Rennes, 2006, p. 85, n. 67.
[18] René-François Le Men et Emile Ernault (éd.), « Cartulaire de Landévennec », Mélanges historiques, t. 5, Paris, 1886 (Collection de documents inédits sur l’histoire de France), p. 551.
[19] Aurélien de Courson (éd.), Cartulaire de l’abbaye de Redon en Bretagne, Paris, 1863, p. 84, 85, 106, 115 : à moins d’une homonymie, Litoc apparaît successivement, à plus de vingt ans d’intervalle, en qualité de missus de Nominoë puis de Salomon.
[20] L. Maître et P. de Berthou (éd.), Cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, 2e éd., Rennes-Paris, 1904 (Bibliothèque bretonne armoricaine, 4), p. 188, 198, 203 : cet anthroponyme s’est prolongé jusqu’à nos jours dans le nom de famille Dalidec, lui-même à l’origine de toponymes Kerdalidec dans les communes de Plougasnou, Plourin-les-Morlaix, Landudec, Trégunc et Locmaria.
[21] Historia regum Britanniae, X, 5.
[22] Lais de Marie de France…, p. 28 et 60-71.
[23] Arthur de la Borderie, « L'Historia britannica avant Geoffroi de Monmouth et la Vie inédite de saint Goëznou », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. 9 (1882), p. 228 : le texte de la vita édité par La Borderie contient bien la transcription guilidonam ; mais il est possible de proposer une lecture *guilidonem, lectio difficilior confirmée par le génitif guilidonis sous la plume de l’auteur du Livre des faits d’Arthur (voir note suivante).
[24] A.-Y. Bourgès, « La cour ducale de Bretagne et la légende arthurienne au bas Moyen Âge : Prolégomènes à une édition critique des fragments du Livre des faits d'Arthur », Gildas Buron, Hervé Bihan et Bernard Merdrignac (éd.), A travers les îles celtiques. A dreuz an inizi keltiek. Per insulas scotticas. Mélanges en mémoire de Gwénaël Le Duc, Rennes-Landévennec, 2008 (= Britannia monastica n° 12), p. 93.
[25] Lais de Marie de France…, p. 68.
[26] A. Deshayes, Dictionnaire topographique du Finistère, Spézet, 2003, p. 355
[27] C’est le nom ancien de Saint-Jean-du-Doigt, rendu célèbre par la translation sur place d’une relique de l’index du Précurseur au début du XVe siècle.
[28] Voir supra n. 20.
[29] Voir supra n. 23.
[30] Bernard Tanguy, « Et Maxime débarqua à Portus Calvosus. Quelques réflexions sur la géographie de l’émigration bretonne en Léon, d’après le Livre des faits d’Arthur et la Legenda sancti Goeznovei », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. 127 (1998), p. 239.
[31] Jean Feutren, Chroniques d'histoires publiées dans le Bulletin Paroissial de Roscoff, n° 271 (décembre 1972) et n° 277 (juin 1973).Voir également le manoir de Traon Glezon, dans la commune de Plouénan.
[32] Représentés à Châteaulin, Collorec, Kernoues, Lannilis, Lothey, Ploudiry, Plounéour-Ménez, Plouyé, la Roche-Maurice, Saint-Derrien, Saint-Urbain, Sibiril, dans le département du Finistère, ainsi qu’à Inguiniel, dans le département du Morbihan.
[33] Gaston Paris, « La légende du mari aux deux femmes », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 31ᵉ année (1887), n°4, p. 571-586.

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