jeudi 13 juin 2019

A propos de la territorialisation diocésaine en Bretagne au Moyen Âge



Les travaux qui traitent spécifiquement ou partiellement de l’histoire des évêchés de Bretagne au Moyen Âge ne manquent pas, et depuis le début des années 1990, ont été proposées au public plusieurs synthèses micro-régionales où ces questions sont abordées de manière plus ou moins approfondie[1]. Au-delà des éléments qu’elles apportent à la réflexion sur l’organisation religieuse aux différentes périodes concernées, ces études témoignent d’un important tournant historiographique intervenu à partir des années 2010 : en effet, tandis que les synthèses les plus anciennes continuent d’envisager une certaine permanence des territoires diocésains et de leurs limites, qui auraient été repris au cadre des cités gallo-romaines s’agissant de celles des Namnètes, des Riedones et des Vénètes et, pour ce qui est de celles des Osismes et des Coriosolites, s’avéreraient déstructurés par l’installation dans la péninsule armoricaine de Bretons insulaires, les travaux plus récents, rejetant ce que de telles considérations, issues de la tradition érudite des XIXe-XXe siècles, peuvent avoir de systématique, voire de fixiste, avancent l’hypothèse que, durant le haut Moyen Âge, les territoires diocésains reflétaient au mieux une réalité floue, quand il ne s’agit pas de constater leur évanescence, sinon leur inexistence ; et que leurs limites, discutées, voire disputées, s’inscrivaient avant tout, à cette époque, dans des logiques de « marges mouvantes », très éloignées de l’idée, présentée  comme moderne, d’une séparation nette entre deux circonscriptions territoriales bien définies. 

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Cette approche s’inscrit dans une démarche plus large, qui est celle d’une école historico-archéologique que nous avons récemment proposé d’appeler l’ « École de Tours »[2].  Nous rangeons au nombre des membres éminents de cette école Florian Mazel qui a fait paraître en 2016, sous un titre évocateur et programmatique[3], un ouvrage magistral destiné à apporter un nouvel éclairage sur le « processus de territorialisation du diocèse »[4] : ouvrage écrit dans un style souvent étincelant, dont la riche matière et l’exceptionnelle concision découragent le recenseur de formuler des objections qu’il lui sera impossible de développer dans le cadre nécessairement limité d’un compte rendu[5]. S’il évoque à cette occasion les cas d’Alet et Dol[6], étudiés au fond par Anne Lunven[7], Mazel ignore pratiquement le reste de la Britannia continentale, sauf le cas de la cristallisation d’un conflit entre Vannes et Alet autour de Redon[8] : sans doute ce manque relatif d’intérêt doit-il être imputé au déficit documentaire qui, pour les époques plus anciennes, caractérise l’espace en question. Cependant, il est curieux de constater que la désaffection de Mazel s’étend également, sinon plus encore, à la période qui, depuis « le moment de bascule situé entre le milieu du XIe siècle et la fin du XIIe siècle »[9] jusqu’au début du XIVe siècle, voit, selon lui, l’émergence de l’Église en tant que véritable « institution territoriale » [10] : en effet, sans atteindre l’ampleur de celles qui ont été conservées en d’autres régions françaises et européennes, la documentation bretonne relative à ces époques plus tardives n’est pas tout à fait négligeable, même si, dans ses expressions hagiographiques, elle doit faire l’objet d’un traitement particulier ; au demeurant, ce type de difficulté n’est pas de nature à dissuader Mazel[11], dont le savoir-faire en la matière est indiscutable, comme il se voit par exemple à propos de son hypothèse sur l’utilisation de la légende de Martin de Vertou par l’épiscopat nantais[12]. Dès lors, le lecteur est conduit à penser que, du point de vue du processus de territorialisation diocésaine, la Bretagne constitue un cas à part, sinon même une sorte de « terrain miné », dont Mazel, soucieux de ne pas raviver quelque vieille querelle, dépassée, stérile, entre les fantômes des bretonistes et les ombres des romanistes, a préféré se tenir à bonne distance.

Se situant explicitement dans le sillage de Mazel[13] et strictement à l’intérieur de la même fourchette chronologique, Lunven, dans la première partie de son livre, s’efforce d’établir le processus qui a permis en Bretagne l’organisation territoriale de l’Église sous les formes principales du diocèse et de la paroisse : à noter que ces termes ayant été employés avec des acceptions diverses aux époques anciennes, leur utilisation avec leur sens moderne, surtout lorsqu’il s’agit de leur dimension territoriale, peut parfois prêter à confusion. Le point de vue choisi par Lunven, aux confins de la Britannia continentale et de la marche de Bretagne, se révèle particulièrement intéressant[14] : en effet, il fournit à cette chercheuse la possibilité de tester, dans une perspective dynamique,  différentes hypothèses en rapport avec les situations où la « spécificité » supposée de la chrétienté bretonne se serait trouvée successivement confrontée à des « normes » extérieures, qu’il s’agisse par exemple de celles (gallo-romaines) qui caractérisaient la situation dans la péninsule au Ve siècle, ou de celles (gallo-franques) qui, aux premiers temps carolingiens, furent importées/imposées depuis la Francia. Par-dessus tout, c’est aux confins de ces confins que s’intéresse Lunven : confins des évêchés de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo qui, lorsqu’ils apparaissent en pleine lumière, au IXe siècle, lui semblent caractérisés, comme le démontrent (nous dit-elle) la littérature hagiographique et les sources diplomatiques, par le tracé indécis de leurs limites, sinon même par l’absence de ces dernières, avec pour conséquence principale l’idée maîtresse que l’évêché territorial n’existait pas à cette époque et que les relations du pasteur et de ses ouailles étaient avant tout de nature « personnelle » (vertu du prélat ou pourquoi pas, au contraire, capacité à satisfaire un certain clientélisme ?) Conséquemment, il ne saurait plus désormais être question, selon cette chercheuse, de souscrire à « la longue tradition historiographique selon laquelle le diocèse avait été établi dans des frontières anciennes et fixes, héritées de la civitas antique »[15].

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 D’une brassée d’indices dont plusieurs sont pertinents, mais dont aucun ne s’avère véritablement irréfragable, Lunven a su tresser un faisceau d’arguments séduisants, dont la solidité reste néanmoins à éprouver : en effet, les opinions contraires, qui, au demeurant, sont loyalement signalées[16], apparaissent tout autant recevables, même et peut-être surtout quand cette chercheuse exprime à leur encontre une opinion tranchée[17]. Ce qu’il faut retenir avant tout de la démonstration de Lunven, c’est que le courant historiographique bretoniste, prisonnier de ses contradictions internes, n’est jamais parvenu à rendre compte de manière satisfaisante de la formation des évêchés bretons, sauf peut-être dans le cas de Dol[18], dont on peut d’ailleurs se demander si le siège épiscopal appartenait originellement à la Britannia continentale[19]. Au passage, les positions défendues par le courant romaniste se voient elles aussi implicitement invalidées, car elles ne permettent pas  plus d’expliquer la situation locale. Le terrain historiographique ainsi « nettoyé », parfois « à la grenade » pourrait-on dire cum grano salis[20], il ne reste plus à Lunven qu’à conforter les positions « tourangelles » dans les deux autres parties, bien documentées, de son ouvrage. 

Avec sa force de conviction et sa rhétorique argumentative, Lunven parviendra sans peine à convaincre le lecteur rendu d’avance à ses raisons[21]. En revanche, celui qui ne se trouverait pas dans une telle disposition d’esprit pourrait être tenté  d’y voir « une vision excessive et schématique inscrite dans un courant novateur par principe plus que sur le fond » ; mais on nous assure qu’une telle idée ne pourrait venir que d’ « un esprit trop attaché au sillon de la tradition historique »[22]. Nous touchons là à un procédé qui vise à disqualifier par avance les critiques, ou du moins les réserves à l’égard de la thèse en présence. Ceci n’est pas sans poser de questions sur comment il convient de faire valoir les conclusions d’une recherche à l’encontre de ceux qui ne les partagent pas : en effet, si la cause est déjà entendue, à quoi servirait pour ces derniers non seulement de plaider, mais simplement même de demander à ce que leurs objections soient examinées ? Un tel procédé de disqualification peut au demeurant se révéler contre-productif, car les affirmations un peu outrées relevées ici ou là ont pour effet d’attirer l’attention du lecteur sur le principal biais méthodologique de la démarche, dont quelques simples questions permettent d’envisager rapidement  l’ampleur : comment être certain que l’abondante documentation mise en œuvre ne privilégie pas les cas de contestation de la règle et d’exception à la règle plutôt que la règle elle-même ? Dans quelle mesure l’historien est-il en droit de considérer que la règle n’est que supposée et qu’elle résulte en fait d’une (re)construction intellectuelle postérieure, sans autre réalité factuelle que les éléments précédemment considérés comme ses possibles contestations ou exceptions ? Serait-il possible, par exemple, à un futur spécialiste de l’histoire des chemins de fer de mesurer dans plusieurs siècles la performance actuelle de ce moyen de transport en matière de circulation des hommes et des marchandises et de reconstituer le réseau ferroviaire à partir des seules réclamations des usagers ?

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 L’ « École de Tours » dispose à présent d’un solide corps de doctrine et son discours, – en dépit d’une certaine tendance au « jargonnage », qui caractérise les « sciences molles » quand elles cherchent à se faire passer pour des « sciences dures », – a incontestablement gagné en pertinence : il serait vain en effet de nier que la problématique des origines de l’organisation territoriale de l’Église est devenue plus complexe au fur et à mesure qu’elle s’est enrichie de questionnements empruntés aux autres sciences humaines et qu’il convient en conséquence de l’aborder sous un angle élargi, avec l’appui d’outils conceptuels de plus en plus élaborés. Un tel acquis devrait donc désormais dispenser du recours à des positions de nature systématique. D’autant que nul parmi les tenants sérieux de la conception traditionnelle de la perpétuation ou du moins de la persistance des limites des anciennes civitates dans le cadre territorial des évêchés n’a sérieusement soutenu que ces limites n’avaient jamais fait l’objet de contestations, ni connu de variations : de telles affirmation seraient d’ailleurs  immédiatement et aisément contredites par les faits, comme le montre en particulier l’exemple de la Bretagne, sur lequel les historiens ont attiré l’attention longtemps avant que ne fussent théorisées « l’inadéquation des cartes, lourdes de résiliences antiques, à répercuter souplement les évolutions de l’espace réel » et « l’incapacité des mots des textes à traduire la silencieuse plasticité de l’espace vécu »[23]. Cette discontinuité entre les cités gallo-romaines de la péninsule armoricaine et les évêchés de la Britannia continentale, loin de montrer « l’ampleur de l’originalité celtique », comme le voulaient les historiens bretonistes, doit effectivement « être considérée comme exemplaire pour reconsidérer la question de la filiation entre la cité antique et le diocèse »[24]. En revanche, conclure des contestations ou des variations de limites que ces dernières n’existaient pas aux périodes anciennes et proposer d’abaisser au plein Moyen Âge l’époque où elles ont été fixées nous semble une manifestation de l’esprit de paradoxe, en même temps qu’elle s’apparente parfois à une véritable pétition de principe. 

De surcroît, le recours à certains outils et à certaines techniques empruntés à ce que l’on désignait autrefois comme les « sciences auxiliaires de l’histoire », doit être soigneusement proportionné à ce que ces outils et ces techniques peuvent réellement apporter au sujet concerné et à son renouvellement, en dehors de tout effet de mode. C’est en particulier le cas de l’archéologie qui, trop longtemps considérée avec une certaine condescendance par les historiens plus habitués à la critique des textes, savoure aujourd’hui sa revanche et, pour les époques les plus anciennes, prétend même se substituer entièrement à d’autres types d’approches qui l’ont pourtant efficacement servie par le passé : ainsi en est-il de la toponomastique, dont le récent aggiornamento, résultant d’une collaboration plus étroite entre historiens et linguistes[25], a permis de passer outre la condamnation naguère prononcée par l’ « École de Tours » à la suite d’un procès[26] engagé pour des raisons qui toutes ne relevaient pas d’une approche scientifique[27]. Demain, les toponymes « la gare », « rue de la gare », etc.,  seront tout aussi utiles à notre futur historien des chemins de fer pour reconstituer le tracé des réseaux et mesurer le rôle joué dans la vie économique et sociale par ce mode de transport, que les résultats de fouilles archéologiques réalisées sur des vestiges de voies ferrées, dont on aura vite fait d’interpréter l’abandon comme la principale conséquence du retard endémique des trains ...


André-Yves Bourgès


Note : les créations actuelles, quasi-simultanées, de « paroisses nouvelles » et de « communes nouvelles » pour pallier à des contraintes d’aménagement du territoire et de démographie sont particulièrement intéressantes à observer et à analyser dans une double perspective territoriale et toponomastique [28].


[1] 1992 : Noël Yves Tonnerre, Naissance de la Bretagne : les structures territoriales, économiques et sociales de la Bretagne méridionale, Nantais, Vannetais de la fin du VIIIe  à la fin du XIIe siècle, publication en 1994 sous le titre : Naissance de la Bretagne. Géographie historique et structures sociales de la Bretagne méridionale (Nantais et Vannetais) de la fin du VIIIe  à la fin du XIIe  siècle ; 1994 : Joëlle Quaghebeur, Comté de Poher et terre de Cornouaille : mémoire et pouvoirs, début IXe-début XIIIe siècles, publication en 2001 sous le titre La Cornouaille du IXe au XIIe siècle. Mémoire, pouvoirs noblesse ; 2004 : Stéphane Morin, Recherches sur le pouvoir des comtes de Bretagne aux XIe-XIIIe siècles ou le pouvoir des Eudonides (1008-1214), publication en 2010 sous le titre Trégor, Goëlo, Penthièvre. Le pouvoir des Comtes de Bretagne du XIe au XIIIe siècle ; 2011 : Patrick Kernévez, Vicomtes et seigneurs de Léon du XIe  au début du XVIe siècle (inédit) ; 2012 : Régis Le Gall-Tanguy, Des agglomérations de la cité des Osismes aux villes de Léon, Cornouaille et Trégor : L’évolution d’un réseau urbain (1er-milieu XIVe siècle) (inédit) ; 2012 : Anne Lunven, Construction de l’espace religieux dans les diocèses de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo : Approches historique et archéologique de la formation des territoires ecclésiastiques (diocèse, paroisse et cadres intermédiaires) entre le Ve et le XIIIe siècle, publication en 2014 sous le titre Du diocèse à la paroisse. Évêchés de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo (Ve-XIIIe siècle).
[2] A.-Y. Bourgès, « Les origines diocésaines en Bretagne : quelques réflexions sur un chantier en cours », Variétés historiques (août 2017) [en ligne http://www.academia.edu/34361027].
[3] F. Mazel,  L’Évêque et le territoire. L’invention médiévale de l’espace (Ve-XIIIe siècle), Paris, 2016. Cet ouvrage constitue le prolongement d’un mémoire soutenu en 2009 pour l’habilitation à diriger les recherches et intitulé De la cité au diocèse. Église, pouvoir et territoire dans l’Occident médiéval, Ve-XIIIe siècle.
[4] Ibidem, p. 29.
[5] Voir cependant les remarques très pertinentes de  B. Lemesle qui, constatant avec Mazel, que les actes des évêques du Mans au milieu du XIe siècle « offrent une représentation idéale du diocèse héritée du monde antique », se demande « quels sont le statut et la fonction de cette représentation? Pourquoi reproduire cet héritage? Le maintien, après plusieurs siècles de transformations, d’une représentation idéale n’a-t-il pas un sens, au même titre que le maintien de la notion de territoire dans les textes conciliaires et dans les actes diplomatiques, jusqu’au XIIe  siècle inclus? ». Quand bien même, « pendant de longs siècles, le pouvoir de l’évêque ne se décline pas prioritairement sur un mode territorial », il n’en demeure pas moins « que la notion de territoire n’est ni complètement obsolète, ni totalement désuète ; sinon, en effet, comment comprendrions-nous sa conservation? N’est-ce pas son statut de norme canonique qui lui permet de se maintenir au long des siècles et en dépit de tous les aléas ? » Francia-Recensio (2016), n° 3 (Mittelalter-Moyen Âge 500-1500) [en ligne http://prae.perspectivia.net/publikationen/francia/francia-recensio/2016-3/ma/mazel_lemesle].
[6] F. Mazel,  L’Évêque et le territoire…, p. 84-85, 232-233.
[7] A. Lunven, Du diocèse à la paroisse. Évêchés de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo (Ve-XIIIe siècle), Rennes, 2014.
[8] F. Mazel,  L’Évêque et le territoire…, p. 226-227.
[9] Ibidem, p. 376.
[10] Ibid., p. 307.
[11] Ibid., p. 26-27. Noter une sorte de naïveté (feinte ?) de l’auteur à propos des sources narratives qui se seraient vu longtemps accorder « une importance excessive » : Mazel insiste sur la nécessité d’un rééquilibrage au profit, notamment, des textes hagiographiques. Or, – du moins s’agissant de la Bretagne, mais encore aurait-il fallu le souligner, – c’est presqu’exactement le contraire qui s’est produit : ainsi les travaux du regretté Hubert Guillotel, lesquels tiennent d’ailleurs une place importante et méritée dans la bibliographie de l’ouvrage de Mazel, ont-ils encouragé la prise en compte des aspects de normes et permis la réévaluation à la baisse de l’apport très largement surestimé des textes hagiographiques à ces questions.
[12] Ibid., p. 102, 183 et 223.
[13] A. Lunven, Du diocèse à la paroisse…, p. 18 : « Notre approche s’inscrit pleinement dans la démarche poursuivie par F. Mazel, dont l’étude sur la genèse du diocèse est définie avant tout comme une question ‘’d’histoire politique’’ ».
[14] Il vient compléter le tableau précédemment dressé, sensiblement à partir du même point de vue, par une étudiante du regretté Bernard Merdrignac, C. Garault, dans son excellent mémoire de doctorat, hélas demeuré inédit, La production écrite monastique et épiscopale à Saint-Sauveur de Redon, Saint-Magloire de Léhon, Dol et Alet/Saint-Malo (milieu du IXe siècle-milieu du XIIe siècle), Rennes, Université de Rennes 2, 2011.
[15] A. Lunven, Du diocèse à la paroisse…, p. 35.
[16] Ibidem, p. 60, n. 145, et p. 66, n. 167, s’agissant de J.-P. Brunterc’h, et p. 102, n. 104, s’agissant de B. Tanguy.
[17] Ibid., p. 109, n. 140, à l’encontre de B. Tanguy.
[18] Ibid., p. 44-49.
[19] A.-Y. Bourgès, « Origines de la rivalité entre Dol et Alet », Variétés historiques (juillet 2017) [en ligne http://www.academia.edu/34073187].
[20] A. Lunven, Du diocèse à la paroisse…, p. 39 et p. 47, n. 63, comment, à propos d’arguments respectivement présentés par B. Tanguy et J.-C. Poulin, il est dit que leur «  raisonnement s’écroule » ; ou encore, p. 40, comment une hypothèse d’A. Chédeville, pourtant jugée « séduisante », s’avère « a priori contredite par la géographie épiscopale du Moyen Âge ».
[21] J.-C. Meuret, Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. (2015), p. 415-417.
[22] Ibidem, p. 417.
[23] B. Cursente, « L’espace des médiévistes français et l’espace de FRAMESPA-Terrae », Les Cahiers de Framespa,  4 (2008) [en ligne  http://journals.openedition.org/framespa/320}.
[24] A. Lunven, Du diocèse à la paroisse…, p. 36.
[25] Voir par exemple J.-P. Chambon et E. Grélois, Les noms de lieux antiques et tardo-antiques d’Augustonemetum / Clermont-Ferrand. Étude de linguistique historique, Strasbourg, 2008 (Bibliothèque de linguistique romane, 4)
[26] A. Ferdière, « Voyage à travers les campagnes de la Gaule romaine, VIII. § 105. Du bon usage de la toponymie », Revue archéologique du Centre de la France, t. 37 (1998). p. 227-228 ; E. Zadora-Rio, « Archéologie et toponymie : le divorce »,  Les petits cahiers d’Anatole, n°8 (2001).
[27] X. Gouvert, Problèmes et méthodes en toponymie française : essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais, Paris,  École doctorale Concepts et langages, mémoire de doctorat [en ligne  http://www.theses.paris-sorbonne.fr/These.gouvert.pdf], p. 132, n. 201.
[28] Pour une première approche de ces questions, voir A.-Y. Bourgès, « Les ‘’communes nouvelles’’» et la néo-toponymie en Bretagne : le cas du Coglais », Variétés historiques (janvier 2017) [en ligne http://www.academia.edu/30804924].

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