Les travaux qui traitent spécifiquement ou partiellement de
l’histoire des évêchés de Bretagne au Moyen Âge ne manquent pas, et depuis le
début des années 1990, ont été proposées au public plusieurs synthèses
micro-régionales où ces questions sont abordées de manière plus ou moins
approfondie[1]. Au-delà
des éléments qu’elles apportent à la réflexion sur l’organisation religieuse
aux différentes périodes concernées, ces études témoignent d’un important
tournant historiographique intervenu à partir des années 2010 : en effet,
tandis que les synthèses les plus anciennes continuent d’envisager une certaine
permanence des territoires diocésains et de leurs limites, qui auraient été
repris au cadre des cités gallo-romaines s’agissant de celles des Namnètes, des
Riedones et des Vénètes et, pour ce qui est de celles des Osismes et des
Coriosolites, s’avéreraient déstructurés par l’installation dans la péninsule
armoricaine de Bretons insulaires, les travaux plus récents, rejetant ce que de
telles considérations, issues de la tradition érudite des XIXe-XXe
siècles, peuvent avoir de systématique, voire de fixiste, avancent l’hypothèse que,
durant le haut Moyen Âge, les territoires diocésains reflétaient au mieux une
réalité floue, quand il ne s’agit pas de constater leur évanescence, sinon leur
inexistence ; et que leurs limites, discutées, voire disputées, s’inscrivaient
avant tout, à cette époque, dans des logiques de « marges mouvantes »,
très éloignées de l’idée, présentée comme moderne,
d’une séparation nette entre deux circonscriptions territoriales bien définies.
*
Cette approche s’inscrit dans une démarche plus large, qui
est celle d’une école historico-archéologique que nous avons récemment proposé
d’appeler l’ « École de Tours »[2]. Nous rangeons au nombre des membres éminents
de cette école Florian Mazel qui a fait paraître en 2016, sous un titre
évocateur et programmatique[3],
un ouvrage magistral destiné à apporter un nouvel éclairage sur le
« processus de territorialisation du diocèse »[4] :
ouvrage écrit dans un style souvent étincelant, dont la riche matière et l’exceptionnelle
concision découragent le recenseur de formuler des objections qu’il lui sera impossible
de développer dans le cadre nécessairement limité d’un compte rendu[5].
S’il évoque à cette occasion les cas d’Alet et Dol[6],
étudiés au fond par Anne Lunven[7],
Mazel ignore pratiquement le reste de la Britannia
continentale, sauf le cas de la cristallisation d’un conflit entre Vannes et
Alet autour de Redon[8] :
sans doute ce manque relatif d’intérêt doit-il être imputé au déficit
documentaire qui, pour les époques plus anciennes, caractérise l’espace en
question. Cependant, il est curieux de constater que la désaffection de Mazel s’étend
également, sinon plus encore, à la période qui, depuis « le moment de
bascule situé entre le milieu du XIe siècle et la fin du XIIe
siècle »[9] jusqu’au
début du XIVe siècle, voit, selon lui, l’émergence de l’Église en
tant que véritable « institution territoriale » [10] :
en effet, sans atteindre l’ampleur de celles qui ont été conservées en d’autres
régions françaises et européennes, la documentation bretonne relative à ces
époques plus tardives n’est pas tout à fait négligeable, même si, dans ses
expressions hagiographiques, elle doit faire l’objet d’un traitement particulier ;
au demeurant, ce type de difficulté n’est pas de nature à dissuader Mazel[11],
dont le savoir-faire en la matière est indiscutable, comme il se voit par
exemple à propos de son hypothèse sur l’utilisation de la légende de Martin de
Vertou par l’épiscopat nantais[12].
Dès lors, le lecteur est conduit à penser que, du point de vue du processus de
territorialisation diocésaine, la Bretagne constitue un cas à part, sinon même
une sorte de « terrain miné », dont Mazel, soucieux de ne pas raviver
quelque vieille querelle, dépassée, stérile, entre les fantômes des bretonistes et les ombres des romanistes, a préféré se tenir à bonne
distance.
Se situant explicitement dans le sillage de Mazel[13]
et strictement à l’intérieur de la même fourchette chronologique, Lunven, dans
la première partie de son livre, s’efforce d’établir le processus qui a permis en
Bretagne l’organisation territoriale de l’Église sous les formes
principales du diocèse et de la paroisse : à noter que ces termes ayant été
employés avec des acceptions diverses aux époques anciennes, leur utilisation
avec leur sens moderne, surtout lorsqu’il s’agit de leur dimension
territoriale, peut parfois prêter à confusion. Le point de vue choisi par
Lunven, aux confins de la Britannia continentale
et de la marche de Bretagne, se révèle particulièrement intéressant[14] :
en effet, il fournit à cette chercheuse la possibilité de tester, dans une
perspective dynamique, différentes
hypothèses en rapport avec les situations où la « spécificité » supposée
de la chrétienté bretonne se serait trouvée successivement confrontée à des
« normes » extérieures, qu’il s’agisse par exemple de celles
(gallo-romaines) qui caractérisaient la situation dans la péninsule au Ve
siècle, ou de celles (gallo-franques) qui, aux premiers temps carolingiens, furent
importées/imposées depuis la Francia.
Par-dessus tout, c’est aux confins de ces confins que s’intéresse Lunven :
confins des évêchés de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo qui, lorsqu’ils
apparaissent en pleine lumière, au IXe siècle, lui semblent
caractérisés, comme le démontrent (nous dit-elle) la littérature hagiographique
et les sources diplomatiques, par le tracé indécis de leurs limites, sinon même
par l’absence de ces dernières, avec pour conséquence principale l’idée
maîtresse que l’évêché territorial n’existait pas à cette époque et que les
relations du pasteur et de ses ouailles étaient avant tout de nature
« personnelle » (vertu du prélat ou pourquoi pas, au contraire,
capacité à satisfaire un certain clientélisme ?) Conséquemment, il ne
saurait plus désormais être question, selon cette chercheuse, de souscrire à
« la longue tradition historiographique selon laquelle le diocèse avait
été établi dans des frontières anciennes et fixes, héritées de la civitas antique »[15].
*
D’une brassée
d’indices dont plusieurs sont pertinents, mais dont aucun ne s’avère
véritablement irréfragable, Lunven a su tresser un faisceau d’arguments séduisants,
dont la solidité reste néanmoins à éprouver : en effet, les opinions
contraires, qui, au demeurant, sont loyalement signalées[16],
apparaissent tout autant recevables, même et peut-être surtout quand cette
chercheuse exprime à leur encontre une opinion tranchée[17].
Ce qu’il faut retenir avant tout de la démonstration de Lunven, c’est que le
courant historiographique bretoniste,
prisonnier de ses contradictions internes, n’est jamais parvenu à rendre compte
de manière satisfaisante de
la formation des évêchés bretons, sauf peut-être dans le cas de Dol[18],
dont on peut d’ailleurs se demander si le siège épiscopal appartenait
originellement à la Britannia continentale[19]. Au
passage, les positions défendues par le courant romaniste se voient elles aussi implicitement invalidées, car elles
ne permettent pas plus d’expliquer la
situation locale. Le terrain historiographique ainsi « nettoyé »,
parfois « à la grenade » pourrait-on dire cum grano salis[20],
il ne reste plus à Lunven qu’à conforter les positions
« tourangelles » dans les deux autres parties, bien documentées, de
son ouvrage.
Avec sa force de conviction et sa rhétorique argumentative,
Lunven parviendra sans peine à convaincre le lecteur rendu d’avance à ses raisons[21].
En revanche, celui qui ne se trouverait pas dans une telle disposition d’esprit
pourrait être tenté d’y voir « une
vision excessive et schématique inscrite dans un courant novateur par principe
plus que sur le fond » ; mais on nous assure qu’une telle idée ne
pourrait venir que d’ « un esprit trop attaché au sillon de la tradition
historique »[22].
Nous touchons là à un procédé qui vise à disqualifier par avance les critiques,
ou du moins les réserves à l’égard de la thèse en présence. Ceci n’est pas sans
poser de questions sur comment il convient de faire valoir les conclusions
d’une recherche à l’encontre de ceux qui ne les partagent pas : en effet, si la
cause est déjà entendue, à quoi servirait pour ces derniers non seulement de
plaider, mais simplement même de demander à ce que leurs objections soient
examinées ? Un tel procédé de disqualification peut au demeurant se révéler
contre-productif, car les affirmations un peu outrées relevées ici ou là ont
pour effet d’attirer l’attention du lecteur sur le principal biais
méthodologique de la démarche, dont quelques simples questions permettent
d’envisager rapidement l’ampleur : comment être certain que l’abondante
documentation mise en œuvre ne privilégie pas les cas de contestation de la
règle et d’exception à la règle plutôt que la règle elle-même ? Dans quelle
mesure l’historien est-il en droit de considérer que la règle n’est que
supposée et qu’elle résulte en fait d’une (re)construction intellectuelle
postérieure, sans autre réalité factuelle que les éléments précédemment considérés
comme ses possibles contestations ou exceptions ? Serait-il possible, par
exemple, à un futur spécialiste de l’histoire des chemins de fer de mesurer
dans plusieurs siècles la performance actuelle de ce moyen de transport en
matière de circulation des hommes et des marchandises et de reconstituer le
réseau ferroviaire à partir des seules réclamations des usagers ?
*
L’ « École de
Tours » dispose à présent d’un solide corps de doctrine et son discours, –
en dépit d’une certaine tendance au « jargonnage », qui caractérise
les « sciences molles » quand elles cherchent à se faire passer pour
des « sciences dures », – a incontestablement gagné en
pertinence : il serait vain en effet de nier que la problématique des
origines de l’organisation territoriale de l’Église est devenue plus complexe
au fur et à mesure qu’elle
s’est enrichie de questionnements empruntés aux autres sciences humaines et qu’il
convient en conséquence de l’aborder sous un angle élargi, avec l’appui
d’outils conceptuels de plus en plus élaborés. Un tel acquis devrait donc
désormais dispenser du recours à des positions de nature systématique. D’autant
que nul parmi les tenants sérieux de la conception traditionnelle de la perpétuation ou du moins de la persistance des
limites des anciennes civitates dans
le cadre territorial des évêchés n’a sérieusement soutenu que ces limites
n’avaient jamais fait l’objet de contestations, ni connu de variations :
de telles affirmation seraient d’ailleurs
immédiatement et aisément contredites par les faits, comme le montre en
particulier l’exemple de la Bretagne, sur lequel les historiens ont attiré
l’attention longtemps avant que ne fussent théorisées « l’inadéquation des
cartes, lourdes de résiliences antiques, à répercuter souplement les évolutions
de l’espace réel » et « l’incapacité des mots des textes à traduire
la silencieuse plasticité de l’espace vécu »[23].
Cette discontinuité entre les cités gallo-romaines de la péninsule armoricaine
et les évêchés de la Britannia
continentale, loin de montrer « l’ampleur de l’originalité celtique »,
comme le voulaient les historiens bretonistes,
doit effectivement « être considérée comme exemplaire pour reconsidérer la
question de la filiation entre la cité antique et le diocèse »[24].
En revanche, conclure des contestations ou des variations de limites que ces
dernières n’existaient pas aux périodes anciennes et proposer d’abaisser au
plein Moyen Âge l’époque où elles ont été fixées nous semble une manifestation
de l’esprit de paradoxe, en même temps qu’elle s’apparente parfois à une
véritable pétition de principe.
De surcroît, le recours à certains outils et à certaines
techniques empruntés à ce que l’on désignait autrefois comme les
« sciences auxiliaires de l’histoire », doit être soigneusement
proportionné à ce que ces outils et ces techniques peuvent réellement apporter
au sujet concerné et à son renouvellement, en dehors de tout effet de mode. C’est
en particulier le cas de l’archéologie qui, trop longtemps considérée avec une
certaine condescendance par les historiens plus habitués à la critique des textes,
savoure aujourd’hui sa revanche et, pour les époques les plus anciennes, prétend
même se substituer entièrement à d’autres types d’approches qui l’ont
pourtant efficacement servie par le passé : ainsi en est-il de la
toponomastique, dont le récent aggiornamento,
résultant d’une collaboration plus étroite entre historiens et linguistes[25],
a permis de passer outre la condamnation naguère prononcée par l’ « École
de Tours » à la suite d’un procès[26]
engagé pour des raisons qui toutes ne relevaient pas d’une approche
scientifique[27].
Demain, les toponymes « la gare », « rue de la gare »,
etc., seront tout aussi utiles à notre
futur historien des chemins de fer pour reconstituer le tracé des réseaux et
mesurer le rôle joué dans la vie économique et sociale par ce mode de transport,
que les résultats de fouilles archéologiques réalisées sur des vestiges de
voies ferrées, dont on aura vite fait d’interpréter l’abandon comme la principale
conséquence du retard endémique des trains ...
André-Yves Bourgès
Note : les créations actuelles, quasi-simultanées, de
« paroisses nouvelles » et de « communes nouvelles » pour
pallier à des contraintes d’aménagement du territoire et de démographie sont
particulièrement intéressantes à observer et à analyser dans une double
perspective territoriale et toponomastique [28].
[1] 1992 : Noël Yves Tonnerre, Naissance de la Bretagne : les structures territoriales, économiques et
sociales de la Bretagne méridionale, Nantais, Vannetais de la fin du VIIIe à la fin du XIIe siècle, publication
en 1994 sous le titre : Naissance de
la Bretagne. Géographie historique et structures sociales de la Bretagne
méridionale (Nantais et Vannetais) de la fin du VIIIe à la fin du XIIe siècle ; 1994 : Joëlle Quaghebeur, Comté de Poher et terre de Cornouaille :
mémoire et pouvoirs, début IXe-début XIIIe siècles,
publication en 2001 sous le titre La
Cornouaille du IXe au XIIe siècle. Mémoire, pouvoirs
noblesse ; 2004 : Stéphane Morin, Recherches
sur le pouvoir des comtes de Bretagne aux XIe-XIIIe
siècles ou le pouvoir des Eudonides (1008-1214), publication en 2010 sous
le titre Trégor, Goëlo, Penthièvre. Le
pouvoir des Comtes de Bretagne du XIe au XIIIe siècle ;
2011 : Patrick Kernévez, Vicomtes et
seigneurs de Léon du XIe au
début du XVIe siècle (inédit) ; 2012 : Régis Le
Gall-Tanguy, Des agglomérations de la
cité des Osismes aux villes de Léon, Cornouaille et Trégor : L’évolution d’un
réseau urbain (1er-milieu XIVe siècle) (inédit)
; 2012 : Anne Lunven, Construction de
l’espace religieux dans les diocèses de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo :
Approches historique et archéologique de la formation des territoires
ecclésiastiques (diocèse, paroisse et cadres intermédiaires) entre le Ve
et le XIIIe siècle, publication en 2014 sous le titre Du diocèse à la paroisse. Évêchés de Rennes,
Dol et Alet/Saint-Malo (Ve-XIIIe siècle).
[2] A.-Y. Bourgès, « Les origines diocésaines en
Bretagne : quelques réflexions sur un chantier en cours », Variétés historiques (août 2017) [en ligne
http://www.academia.edu/34361027].
[3] F. Mazel, L’Évêque et le territoire. L’invention
médiévale de l’espace (Ve-XIIIe siècle), Paris, 2016.
Cet ouvrage constitue le prolongement d’un mémoire soutenu en 2009 pour
l’habilitation à diriger les recherches et intitulé De la cité au diocèse. Église, pouvoir et territoire dans l’Occident
médiéval, Ve-XIIIe siècle.
[4] Ibidem, p.
29.
[5] Voir cependant les remarques très pertinentes de B. Lemesle qui, constatant avec Mazel, que les
actes des évêques du Mans au milieu du XIe siècle « offrent une
représentation idéale du diocèse héritée du monde antique », se demande « quels
sont le statut et la fonction de cette représentation? Pourquoi reproduire cet
héritage? Le maintien, après plusieurs siècles de transformations, d’une
représentation idéale n’a-t-il pas un sens, au même titre que le maintien de la
notion de territoire dans les textes conciliaires et dans les actes
diplomatiques, jusqu’au XIIe siècle inclus? ». Quand bien même, « pendant
de longs siècles, le pouvoir de l’évêque ne se décline pas prioritairement sur un
mode territorial », il n’en demeure pas moins « que la notion de
territoire n’est ni complètement obsolète, ni totalement désuète ; sinon,
en effet, comment comprendrions-nous sa conservation? N’est-ce pas son statut
de norme canonique qui lui permet de se maintenir au long des siècles et en
dépit de tous les aléas ? » Francia-Recensio
(2016), n° 3 (Mittelalter-Moyen Âge 500-1500) [en ligne http://prae.perspectivia.net/publikationen/francia/francia-recensio/2016-3/ma/mazel_lemesle].
[6] F. Mazel, L’Évêque et le territoire…, p. 84-85, 232-233.
[7] A. Lunven, Du
diocèse à la paroisse. Évêchés de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo (Ve-XIIIe
siècle), Rennes, 2014.
[8] F. Mazel, L’Évêque et le territoire…, p. 226-227.
[9] Ibidem, p. 376.
[10] Ibid., p.
307.
[11] Ibid., p.
26-27. Noter une sorte de naïveté (feinte ?) de l’auteur à propos des
sources narratives qui se seraient vu longtemps accorder « une importance
excessive » : Mazel insiste sur la nécessité d’un rééquilibrage au profit,
notamment, des textes hagiographiques. Or, – du moins s’agissant de la Bretagne,
mais encore aurait-il fallu le souligner, – c’est presqu’exactement le
contraire qui s’est produit : ainsi les travaux du regretté Hubert Guillotel,
lesquels tiennent d’ailleurs une place importante et méritée dans la
bibliographie de l’ouvrage de Mazel, ont-ils encouragé la prise en compte des
aspects de normes et permis la réévaluation à la baisse de l’apport très
largement surestimé des textes hagiographiques à ces questions.
[12] Ibid., p.
102, 183 et 223.
[13] A. Lunven, Du
diocèse à la paroisse…, p. 18 : « Notre approche s’inscrit
pleinement dans la démarche poursuivie par F. Mazel, dont l’étude sur la genèse
du diocèse est définie avant tout comme une question ‘’d’histoire
politique’’ ».
[14] Il vient compléter le tableau précédemment dressé,
sensiblement à partir du même point de vue, par une étudiante du regretté
Bernard Merdrignac, C. Garault, dans son excellent mémoire de doctorat, hélas
demeuré inédit, La production écrite
monastique et épiscopale à Saint-Sauveur de Redon, Saint-Magloire de Léhon, Dol
et Alet/Saint-Malo (milieu du IXe siècle-milieu du XIIe
siècle), Rennes, Université de Rennes 2, 2011.
[15] A. Lunven, Du
diocèse à la paroisse…, p. 35.
[16] Ibidem, p.
60, n. 145, et p. 66, n. 167, s’agissant de J.-P. Brunterc’h, et p. 102, n.
104, s’agissant de B. Tanguy.
[17] Ibid., p.
109, n. 140, à l’encontre de B. Tanguy.
[18] Ibid., p. 44-49.
[19] A.-Y. Bourgès, « Origines de la rivalité entre
Dol et Alet », Variétés historiques
(juillet 2017) [en ligne http://www.academia.edu/34073187].
[20] A. Lunven, Du
diocèse à la paroisse…, p. 39 et p. 47, n. 63, comment, à propos
d’arguments respectivement présentés par B. Tanguy et J.-C. Poulin, il est dit
que leur « raisonnement s’écroule » ; ou encore, p. 40, comment une
hypothèse d’A. Chédeville, pourtant jugée « séduisante », s’avère « a
priori contredite par la géographie épiscopale du Moyen Âge ».
[21] J.-C. Meuret, Mémoires
de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. (2015), p.
415-417.
[22] Ibidem, p.
417.
[23] B. Cursente, « L’espace des médiévistes français et
l’espace de FRAMESPA-Terrae », Les
Cahiers de Framespa, 4 (2008) [en
ligne http://journals.openedition.org/framespa/320}.
[24] A. Lunven, Du
diocèse à la paroisse…, p. 36.
[25] Voir par exemple J.-P. Chambon et E. Grélois, Les noms de lieux antiques et tardo-antiques
d’Augustonemetum / Clermont-Ferrand.
Étude de linguistique historique, Strasbourg, 2008 (Bibliothèque de
linguistique romane, 4)
[26] A. Ferdière, « Voyage à travers les campagnes de
la Gaule romaine, VIII. § 105. Du bon usage de la toponymie », Revue archéologique du Centre de la France,
t. 37 (1998). p. 227-228 ; E. Zadora-Rio, « Archéologie et toponymie : le
divorce », Les petits cahiers d’Anatole, n°8 (2001).
[27] X. Gouvert, Problèmes
et méthodes en toponymie française : essais de linguistique historique sur les
noms de lieux du Roannais, Paris, École
doctorale Concepts et langages, mémoire de doctorat [en ligne http://www.theses.paris-sorbonne.fr/These.gouvert.pdf],
p. 132, n. 201.
[28] Pour une première approche de ces questions, voir A.-Y.
Bourgès, « Les ‘’communes nouvelles’’» et la néo-toponymie en Bretagne :
le cas du Coglais », Variétés
historiques (janvier 2017) [en ligne http://www.academia.edu/30804924].
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