lundi 12 août 2024

Etienne de Fougères ou de Feugères ?

 

Les renseignements dont nous disposons sur celui qui, pour les historiens, porte le nom d’Etienne de Fougères permettent de reconstituer les principales étapes de sa carrière et d’inventorier, au moins en partie, son œuvre littéraire. En revanche, ses origines géographiques, sociales et familiales restent largement incertaines, sinon inconnues : si l’hypothèse que nous présentons rapidement ci-dessous était retenue, elle serait peut-être de nature à éclairer cette dimension du personnage.

 

I

Etienne, mort en 1178, a parcouru sa vie durant une double carrière, « administrative » et ecclésiastique, fortement imbriquée : d’une part, membre de la chapelle du roi Henri II Plantagenêt, il devient à partir de 1156-1157 l’un des scribes du monarque, dont il rédige de nombreux actes, ou du moins les atteste et/ou les signe[1] et ce peut-être aussi tard que 1177[2]  ; d’autre part, il  reçoit la chantrerie de la collégiale de Mortain en 1165/1166, – sans doute sur décision du roi, lequel, en tant que détenteur direct du comté depuis 1159[3], disposait de ce bénéfice, – avant de s’asseoir en 1168 sur le siège épiscopal de Rennes, probablement parce que le pape avait accédé à la demande de Henri II qui, l’année précédente, s’était arrogé la « garde » du duché de Bretagne.

Quant à son œuvre littéraire, elle conserve une certaine célébrité grâce à son Livre des manières[4], qui présente entre autres particularités d’avoir été écrit en « français », comme on ne l’attend pas particulièrement sous une plume ecclésiastique à cette époque ; à moins que cet ouvrage ne corresponde à la traduction en vers d’un texte latin[5]. Deux compositions hagiographiques sont en outre explicitement attribuées à Etienne par son contemporain et ami, Robert de Torigni, abbé du Mont Saint Michel : il s’agit des vitae de [Guillaume] Firmat (BHL 8914) et de Vital de Savigny (BHL 8707)[6] ; le premier saint, mort en 1095 à Mantilly[7], mais dont la dépouille fut ramenée et inhumée à Mortain, dans la collégiale Saint-Evroult, incarne le modèle d’« ermite errant et prédicant »[8], qui a largement inspiré le second, plus jeune d’une génération, mort en 1122, d’abord chanoine en titre de la collégiale de Mortain et qui, en 1112, après dix-sept années de vie érémitico-prédicante, avait fondé l’abbaye de Savigny.

D’autres écrits du même genre ont pu sortir de la plume prolixe d’Etienne : c’est notamment le cas des vitae de deux autres religieux de Savigny, Hamon (BHL 3752) et Geoffroi, qui fut le successeur de Vital à la tête du monastère (BHL 3285). L’hagiographie dont Hamon, mort en 1173, a fait l’objet sur la sollicitation expresse de l’abbé du lieu a été principalement renseignée, comme l’indique son auteur, par les témoins oculaires et les disciples du bienheureux, ce qui, sans exclure l’écrivain de cette cohorte, le situe un peu en marge, ce qui pourrait s’accorder à une prise d’habit tardive par Etienne à Savigny[9]. L’ouvrage fait assez largement écho aux rapports privilégiés entretenus par Hamon avec le roi Henri II d’Angleterre[10] et souligne les nombreuses visions dont le bienheureux fut gratifié[11] : ce sont là deux traits qui font en effet irrésistiblement penser à notre écrivain ; mais il est cependant impossible de lui attribuer avec certitude la composition de ce texte. Quant à l’auteur de la vita de Geoffroi, il s’agit d’un membre ou du moins d’un proche de la communauté de Savigny, puisque, s’adressant à ceux qu’il désigne comme ses « frères », il appelle Geoffroi « notre père »[12] : là encore, il n’y a pas de raison d’éliminer a priori la possibilité que cet hagiographe fût Etienne[13] ; mais, à nouveau, les indices sont trop ténus pour conclure formellement. On est assuré en revanche que notre personnage n’est pas l’auteur de la vita d’un autre moine de Savigny nommé Pierre d’Avranches, mort en 1172, car ce texte, qui notamment témoigne de l’amitié que Pierre portait à Hamon, a été composé après la mort du roi Louis VII intervenue en 1189.

En fait, indépendamment de son éventuelle carrière monastique sur place, l’intérêt qu’Etienne a montré à l’égard de Savigny pourrait aussi bien s’expliquer par des considérations de nature politico-religieuse en relation avec la position qu’il occupait dans les hautes sphères de la machine administrative et de la hiérarchie ecclésiastique de l’ « Empire angevin ». A cette époque, le barycentre de cet ensemble territorial composite se situait, non loin des confins forestiers entre la Normandie, la Bretagne et le Maine, à Mortain, dont le roi Henri II s’était d’ailleurs assuré le contrôle direct à partir de 1159 ; à cet égard, le développement dans les parages de l’abbaye de Savigny, – développement permis à l’origine par les seigneurs de Fougères, mais soutenu ensuite par les rois Plantagenêt, – n’est sans doute pas le fruit du hasard : plutôt l’expression d’un intérêt réciproque bien compris. Pour les premiers, comme l’a montré Florian Mazel, il s’agissait de « sortir d’une relation trop exclusive et trop inégalitaire à ses yeux avec les moines de Marmoutier », telle qu’elle s’était créée à Fougères, en ayant « recours à une logique de substitution monastique »[14] et, accessoirement, de repousser hors leur forêt de Fougères, théâtre de leurs exploits cynégétiques, la foule des marginaux qui suivait les prédicateurs errants dont nous avons parlé ; pour les seconds, c’était disposer, au surplus de Mortain, d’un point d’appui au cœur même de la zone où s’effectuait, après leur prise de contrôle de la Bretagne,  l’assemblage délicat de trois des principales principautés constitutives de leur « Empire », tout en limitant, sinon en neutralisant, les possibilités d’action à leur encontre d’une des plus puissantes dynasties féodales bretonnes. La venue du roi Henri II à Savigny, où se tint le 16 mai 1172 la rencontre avec les émissaires du pape en vue du règlement de l’affaire Becket[15], témoigne de l’importance politique du lieu.

Robert de Torigni indique qu’Etienne était aussi poète  : au début de sa carrière littéraire, celui-ci aurait donné des textes destinés avant tout à lui attirer la faveur du public[16] ; puis, à la suite d’une vision céleste (phénomène dont il paraît avoir été coutumier, car il en fut encore gratifié à l’heure de sa mort), Etienne s’abstint de ces frivolités et composa désormais des pièces sur des sujets plus graves : Robert rapporte avoir ainsi reçu de son ami « cinquante vers sur la vieillesse », avec chute sur le dernier[17]. Peut-être Etienne a-t-il également creusé la veine hagiographique en la matière : compte tenu de son intérêt pour son lointain prédécesseur sur le siège épiscopal de Rennes, Melaine, comme nous allons le verrons plus loin, l’un des deux « fragments métriques » consacrés à ce saint, dont François Dolbeau a autrefois procuré l’édition[18], ne serait-il pas sorti de sa plume ?

 

II

Dans son édition commentée du Livre des manières, R. Anthony Lodge a insisté sur quelques points à éclaircir, notamment ce qui concerne les origines d’Etienne, sujet qu’il n’a pas vraiment abordé, sinon pour révoquer en doute l’appartenance de l’écrivain à la lignée seigneuriale de Fougères ; de plus, il reprend à son compte l’opinion antérieure de B.-A. Pocquet du Haut-Jussé sur la probabilité qu’Etienne « tenait son surnom de la ville d’où il était originaire et qu’il le reçut simplement après qu’il l’eut quittée »[19].

Par ailleurs, Lodge s’est intéressé à « la litanie des saints qui clôt le poème »[20] : il explique avoir d’abord pensé qu’elle « s’identifierait avec celle d’une des églises de France du XIIe siècle », avant de conclure « qu’il s’agit là plutôt d’une liste toute personnelle, mais dont le sens n’aurait pas échappé à un public médiéval »[21]. Ce point de vue semble très pertinent et ouvre un champ d’étude fascinant sur les rapports entre l’hagiographie, le culte des saints et la dévotion privée, qui viennent compléter et interroger d’autres pratiques socio-culturelles de l’époque médiévale[22]. Le point de vue adopté par Lodge lui a  en outre permis de formuler quelques éléments de réponse à la question du contexte idéologique dans lequel le Livre des manières a été composé :  si la présence de Melaine est évidemment de circonstance[23], – elle rend compte en effet d’une dévotion particulière à l’égard de ce lointain évêque de Rennes, auquel la tradition prête le rôle de conseiller du monarque, comme Etienne pouvait, dans une certaine mesure, revendiquer de l’être, – plusieurs des autres saints mentionnés contribuent à donner à cette liste le caractère d’« un hommage discret de la part de l’auteur envers la famille Plantagenêt »[24]. Quant à la mention de Thomas, Lodge a pensé qu’elle pouvait renvoyer à Becket[25] ; mais cela n’est nullement assuré[26].

On remarque enfin (au vers 1323) les noms associés de Nicolas et Sulpice, dans lesquels on peut être tenté de reconnaître, avant la montée en puissance de l’église Saint-Léonard, les vocables des deux principaux sanctuaires de Fougères au XIIe siècle, ce qui viendrait incidemment conforter l’hypothèse qu’Etienne était originaire du lieu. Cependant, quand bien même il s’agirait effectivement d’une allusion aux églises concernées, lesquelles n’étaient évidemment pas inconnues d’Etienne, puisqu’il avait accompagné jadis le roi Henri II au siège de Fougères, force est de constater que cette ville n’apparaît dans aucune de ses œuvres, certaines ou attribuées : à peine est-il fait allusion dans la vita de Vital à l’un des membres de la dynastie seigneuriale locale, Raoul, qui a pourtant joué un rôle essentiel dans la fondation et la dotation de Savigny, à l’instar de celui de ses descendants qui, à sa suite, ont fait de l’abbaye leur nécropole. Alors même que son autorité épiscopale s’est étendue à sa supposée ville natale, ce manque d’intérêt presque total de la part d’Etienne non seulement pour Fougères, mais aussi pour la puissante famille des seigneurs du lieu et, de manière générale, pour le pays fougerais, – dont la forêt avait pourtant accueilli plusieurs acteurs du mouvement érémitico-prédicant qui le fascinait tant, – permettent de formuler d’autres hypothèses sur la famille et le lieu de la naissance de notre écrivain.

 

 III

Nous souhaitons pour notre part attirer l’attention sur deux toponymes, à savoir la commune de Feugères, dans le département de la Manche, et le hameau de Feugères, commune d’Isigny-sur-Mer, dans le département du Calvados ; paroisses relevant autrefois respectivement du diocèse de Coutances et de celui de Bayeux. Dans les deux cas, il s’agit du même nom que celui de Fougères, Filgeriae au XIIe siècle, et cette homonymie permet d’envisager que le surnom d’Etienne aurait pu tout aussi bien être emprunté à l’une des deux localités normandes.

S’agissant de la première, nous disposons de quelques documents qui établissent l’existence dans la seconde moitié du XIIe siècle d’une famille de Feugères, apparemment placée dans la vassalité de celle d’Aubigny ; ces deux familles, ainsi que celle de Courcy, elle aussi possessionnée sur place, ont disposé de plusieurs de leurs biens respectifs au profit des abbayes de Troarn et surtout de Lessay[27] : ainsi, en 1196, Henri de Feugères abandonna-t-il à cette dernière tous les droits qu’il détenait dans l’église Saint-Pierre, ainsi que différents maisurae[28].

On retrouve également Troarn parmi les bénéficiaires de la générosité des seigneurs de Feugères isignais[29] ; au moment de la Conquête normande, cette famille, ou du moins une branche de cette famille, parfois confondue avec le puissant lignage des barons de Fougères, s’est établie dans les mêmes circonstances en Angleterre : elle était représentée vers 1140 par Roger de Felgeres, peut-être le père de Henri de Felgeres, attesté en 1166[30], qui sont donc des contemporains d’Etienne.

Ainsi, notre champ de recherche doit-il être élargi à la sphère anglo-normande, continentale et insulaire, telle qu’elle se présentait à l’époque de la naissance d’Etienne ; ce qui implique de détourner un peu l’attention de la Bretagne pour s’intéresser à un ensemble plus vaste et plus complexe, que cette principauté n’a intégré qu’au dernier tiers du XIIe siècle. En tout état de cause, il convient désormais de détacher la question des origines et du surnom toponymique d’Etienne, d’une ville pour laquelle il n’a jamais témoigné d’intérêt particulier, afin d’envisager les possibilités offertes par les deux localités homonymes.

De plus, s’il n’est pas impossible que notre écrivain ait terminé sa vie à Savigny sous l’habit monastique, c’est plutôt à Mortain qu’il faut sans doute situer, une douzaine d’années avant sa mort, le point de bascule de sa carrière littéraire, quand sa désignation en qualité de chantre de la collégiale l’a mis en contact avec la mémoire de Firmat, dont le tombeau et les reliques faisaient localement l’objet d’une grande dévotion populaire, et avec le souvenir laissé sur place par Vital, qui fut lui-même chanoine du lieu comme nous l’avons dit : cette double rencontre pourrait en effet avoir décidé de sa vocation hagiographique et les œuvres qu’il a consacrées à ces saints personnages seraient en conséquence à considérer comme une contribution à la gloire de la collégiale  ; en outre, c’est l’enquête sur Vital qui aurait ainsi conduit notre écrivain à Savigny, renforçant dès cette époque son intérêt pour plusieurs autres membres de la communauté dont il se serait plu par la suite à rapporter l’histoire, si du moins l’on veut bien reconnaître en lui l’auteur des vitae de Geoffroi et de Hamon.

 

*

En inversant sur le plan géographique le « cheminement professionnel » d’Etienne, – non plus au départ de Fougères vers la cour d’Angleterre, mais depuis cette dernière jusqu’à Rennes, en passant par Mortain et Savigny, – on est à même de proposer une hypothèse qui rend compte de manière globale des origines de cet écrivain : un membre de la petite noblesse normande, dont la famille a sans doute participé à la conquête de l’île ; un clerc que ses compétences administratives avaient fait remarquer d’un souverain soucieux d’efficacité en la matière et qui, comme Becket, mais sur un pied beaucoup plus modeste et dans un contexte beaucoup moins dramatique, en a reçu, de nombreux avantages, mais aucun des inconvénients.

C’est dans ce contexte anglo-normand qu’il pourrait se révéler intéressant de reprendre la question de l’identité de « la  Contesse de Heirefort », inspiratrice du Livre des Manières.

 

André-Yves Bourgès

 



[1] La notice donnée par Léopold Delisle dans son Introduction au Recueil des actes de Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie, Paris, 1909, p. 96-98 reste d’actualité, mais doit être complétée par Vivian Hunter Galbraith, « Seven charters of Henry II at Lincoln Cathedral », The Antiquaries Journal, 12 (1932) p. 269-278 et Terence Alan Martyn Bishop, « A chancery scribe : Stephen of Fougères », The Cambridge Historical Journal, 10 (1950) p. 106-107.

[2] Nicholas Vincent, « The Court of Henry II », Christopher Harper-Bill et Nicholas Vincent (éd.), Henry II. New interpretations, Woodbridge, 2007, p. 286, n. 6.

[3] Jacques Boussard, « Le comté de Mortain au XIe siècle », Le Moyen Âge, 58 (1952), n° 3-4, p. 256-257.

[4] Nous utilisons et citons l’édition donnée par R. Anthony Lodge (éd.), Etienne de Fougères, Le Livre des Manières, Genève, 1979, laquelle n’a pas été dépassée par celle de Jacques T.E. Thomas, Paris-Louvain, 2013.

[5] C’est l’hypothèse défendue par Charles-Victor Langlois, La vie en France au moyen âge d’après quelques moralistes du temps, Paris, 1908, p. 6.

[6] L. Delisle (éd.), Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-saint-Michel, t. 2, Rouen, 1873, p. 74.

[7] Claude Groud-Cordray, « À travers la Vita de Firmat, l’instrumentalisation d’un récit hagiographique autour du Passais et du pays de Mortain (fin XIe-1e moitié du XIIe siècle », p. 597.

[8] Pierre Toubert, « Préface » à l’ouvrage de Jacques Dalarun, L’impossible sainteté, Paris, 1985, p. 9 (à propos de Robert d’Arbrissel).

[9] Auguste Laveille (éd.), « Introduction », Claude Auvry, Histoire de la congrégation de Savigny, t. 1, Rouen-Paris, 1896, p. xxxvii ; hypothèse reprise par L. Raison, « Hamon de Savigny… », p. 93 et que n’écarte pas R.A. Lodge (éd.), Le Livre des Manières, Genève, 1979, p. 16.

[10] Louis Raison, « Hamon de Savigny et son premier historien », Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d’Ille-et-Vilaine, 54 (1927), p. 103.  

[11] Ibidem, p. 95 et 100-102

[12] Eugène Sauvage, Vitae BB. Vitalis et Gaufridi, primi et secundi abbatum Saviniacensium in Normannia, Bruxelles, 1882 (extrait des Analecta Bollandiana), p. 4 ; voir le § 7 du texte de la vita : Cum B. Gaufrido patre nostro…

[13] Un certain Stephanus, monachus Savigneii, rédige la lettre, sans date, qui accompagne l’envoi de reliques, aussi nombreuses que disparates, à l’abbé de Troarn : cette pièce, publiée par René Norbert Sauvage, L’Abbaye de Saint-Martin de Troarn, au diocèse de Bayeux, des origines au XVIe siècle, Caen, 1911, p. 389-390, a été attribuée à notre personnage par Amédée-Louis Lechaudé d’Anisy, Extrait des chartes et autres actes Normands ou Anglo-Normands qui se trouvent dans les archives du Calvados, vol. 2, Caen, 1835, p. 242. En l’absence d’autres indices, l’identité de nom ne permet pas de conclure formellement à cette identification.

[15] L. Delisle (éd.), Chronique de Robert de Torigni…, p. 32-33 : Post Pascha rex audiens duos legatos, Albertum et Theodinum, ex parte domini papae Alexandri ad se missos pro causa piae memoriae Thomae, quondam Cantuariensis archiepiscopi, cum esset in Hibernia, citissime venit de Hibernia in Angliam, de Anglia in Normanniam ; et praemissis ad eos honorabilibus personis, locutus est cum eis primo Savigneii, postea Abrincis, tercio Cadomi, ubi causa illa finita est, sicut litterae publicae testantur, quae inde factae sunt, et a multis personis quae illuc convenerant, retinentur.

[16] Ibidem, p. 73 : Ipse enim multa ritmico carmine et prosa jocunde et ad plausus hominum scripserat.

[17] Ibid., p. 74 : Scripsit etiam michi quinquaginta versus de senectute in quorum ultimo praedictorum versuum unam clausulam posuit.

[18] François Dolbeau, « Fragments métriques consacrés à S. Melaine de Rennes », Analecta Bollandiana, 93 (1975) p. 115-125.

[20] Ibidem, p. 19.

[21] Ibid., p. 20.

[22] Notamment la pratique de la « prénomination » sur laquelle Pierre Yves Quémener, Le nom de baptême aux XVe et XVIe siècles, Rennes, 2023, a récemment apporté un éclairage nouveau et innovant tout à la fois.

[23] R.A. Lodge (éd.), Le Livre des Manières, p. 21

[24] Ibidem, p. 20.

[25] Ibid., p. 20-21.

[26] Béla Köpeczi, Compte-rendu de l’édition de R. A. Lodge, Romania, 104 (1983), n° 415, p. 397.

[27] Jean Renault, Annuaire de la Manche. 29e année, 1857, Saint-Lô, 1857, p. 39, 46-47 ; Amédée-François Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, Paris-Rouen, 1878, p. 342 et 351 ; Georges-Abel Simon, « Charte de Richard de Courcy (1242) pour l'abbaye de N.-D. d'Aunay (Calvados) et généalogie de la famille de Courcy », Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, 37 (1926-1927), p. 447.

[28] L’acte de donation passé par l’évêque de Coutances, Guillaume, a été publié dans les Archives du Cogner, Série H, Paris-Le Mans, 1903, p. 136-137.

[29] L. Delisle et Elie Berger, Recueil des actes de Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie, t. 1, Paris, 1916, p. 128 ; Henri Navel, « L'enquête de 1133 sur les fiefs de l'évêché de Bayeux », Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, 42 (1934) p. 17.

[30] Katherine S.B. Keats-Rohan, Domesday descendants. A prosopography of persons occurring in English documents, 1066-1166, t. 2, Woodbridge, 2002, p. 456-457.